Daniel Rodary en train de récupérer les chokogous avant de les replanter ailleurs.[/caption]
Mener un programme de reforestation dans un autre pays n’est pas une chose aisée et cela ne peut se faire qu’avec la collaboration d’un grand nombre d’acteurs sur place. Cependant les rencontres physiques restent primordiales – pour établir une bonne confiance, montrer notre engagement et pour voir de nos propres yeux les réalités de terrain – et c’est pour cela que mi-mars nous sommes partis à deux pour cette visite annuelle de nos partenaires haïtiens.
3 semaines donc, pendant lesquelles nous avons pu visiter les personnes et organisations présentes dans le programme depuis le début, rencontrer 5 groupements paysans, lancer de nouveaux projets et bien sûr jeter un coup d’oeil aux différents chokogous plantés un peu partout sur l’île. Et pour se faire le voyage n’aura pas été exempte de transports de tous types (moto, bus, bateau…) afin de se rendre aussi bien au nord qu’au sud-est, en passant par le plateau central, Cap Rouge, Cap Haïtien et évidemment Port-au-Prince comme point de ralliement régulier.
Bien que ces semaines furent denses, nous allons tenter de résumer quelques points forts ces prochaines semaines.
Dans ce premier article petit aperçu de Haiti Communitere (http://haiti.communitere.org/), notre lieu de résidence à Port-Au-Prince. Ce lieu, qui se veut un point de rencontre pour toute personne/organisation travaillant pour Haïti, possède des chambres, mais aussi un fablab et des salles de réunion, le tout avec un objectif de durabilité (toilettes sèches, compost, earthship, etc.). Un point de chute qui avait donc du sens pour nous et qui nous a notamment permis de rencontrer quelques membres de l’UPA (Québec, https://www.upa.qc.ca/fr/), un modèle de coopératives agricoles plutôt intéressant, qui nous a fourni de précieux conseils.
Enfin Haiti Communitere fut l’occasion de retrouver quelques uns de nos noyers mayas plantés il y a peu. Cependant il nous a fallu les replanter ailleurs sur la propriété afin de leur garantir plus d’espace. Leurs nouveaux emplacements devraient maintenant leur permettre de s’épanouir pleinement.
Ci-dessous quelques photos de Haiti Communitere :
[caption id="attachment_4955" align="alignnone" width="300"] Les jeunes chokogous avant d’être replantés.[/caption]
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Et quelques images prises entre Port-au-Prince et Gonaïves :
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